vendredi 11 janvier 2013

Une descendante d'esclave porte plainte contre l'Etat français !

Pour la première fois dans l’histoire, une descendante d'esclaves a porté plainte, mardi 8 janvier, contre l’État français pour crime contre l’humanité

Rosita Destival, française d'origine guadeloupéenne, demande réparation au nom de ses ancêtres. Ses grand–parents avaient été victimes d’une longue servitude jusqu’en 1837, date de leur affranchissement.

Rosita est soutenue par le Conseil représentatif des associations noires (Cran). Cette association lance un appel aux descendants d'esclaves à se manifester et à poursuivre la France en justice.

L'esclavage a été reconnu comme crime contre l'humanité  depuis la loi Christiane Taubira de mai 2001. En 2005, plusieurs associations, dont le Mouvement international pour les réparations (MIR), avaient porté plainte à Fort-de-France pour le rôle de la France dans la traite négrière. Le jugement n'a toujours pas été rendu.

«Ce sont les anciens exploitants qui ont demandé une réparation pour compenser le manque à gagner induit par l'abolition de l'esclavage ! On oublie souvent que l'ancienne colonie française d'Haïti a dû payer à la France une rançon jusqu'en 1825. Le pays s'est endetté jusqu'en 1946 pour l'honorer», explique ainsi le président du Conseil représentatif des associations noires (Cran), Louis-Georges Tin, au Figaro. Son association demande donc que le décret soit modifié en faveur de l’indemnisation des descendants d’esclaves.

Selon certaines sources, cette plainte risque de prendre en France une tournure politique. Mais comment apporter réparation à un crime aussi terrible, aussi organisé et aussi ancien commis par des anciens exploitants ?


Et si moi je porte plainte contre le Royaume-Uni de Grande-Bretagne pour le crime de la colonisation au nom de mes ancêtres. Je serai aussi la première..







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