L’ex
et l’actuel président
de la France, Nicolas Sarkozy et François Hollande, étaient tous les deux en
Afrique du Sud, ce mardi, la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela au stade de
Soweto.
Nicolas
Sarkozy ayant été convié par les autorités de Pretoria à participer à l'hommage
à l'ex-président sud-africain. Dans l'esprit Nelson Mandela, un homme
d’exception dont le patronyme symbolise au moins cinq valeurs : le pardon, la
réconciliation, l’humilité, l’humanité et la dignité le président Hollande, lui avait
proposé de l'accompagner.
Ce deux hommes ne s’étaient plus croisés depuis la
passation de pouvoir du 15 mai 2012.Lors de la passation de pouvoir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande le 15 mai 2012 |
Lors de la passation de pouvoir entre Nicolas Sarkozy et François Hollande le 15 mai 2012 |
Les anciens
rivaux à la présidentielle se sont envolés à Johannesburg dans deux avions
différents de type Falcon, chacun avec sa délégation, ce qui n’avait
pas manqué de créer une mini-polémique autour des
frais de ce déplacement.
François
Hollande était accompagné des ministres Laurent Fabius (Affaires
étrangères) et Christiane Taubira (Justice), de l'ex-numéro un du PCF Robert
Hue, de l'évêque de Cayenne Mgr Emmanuel Lafont (évêque de Cayenne, qui fut curé à
Soweto (Afrique du Sud) et ami personnel de Nelson Mandela. ainsi que de Bernard Lapasset,
président de l'International Rugby Board.)
Les deux
avions avaient atterri au même moment. A l’aéroport, ils ont affiché de grands
sourires avant de pénétrer ensemble dans le stade de Soweto avec plus de 50
autres chefs d’Etat et de gouvernement. Ils se sont ensuite assis l’un à côté
de l’autre dans les travées des personnalités et ont entamé une
conversation
Mandela
restera dans l'histoire comme celui qui a su pardonner. Leader anti-apartheid
devenu homme d’Etat après sa libération, Mandela ne s’est nullement apitoyé sur
son sort. Il s’est gardé de susciter l’esprit revanchard en dépit des
vingt-sept années de sa vie passées derrière les barreaux. Au lieu de demander
à ses compatriotes de «bouffer du Blanc» pour expier les souffrances endurées,
il a, au contraire, exhorté ceux-ci à pardonner.
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