Au Nigéria, beaucoup de prisonniers subissent les violations des droits humains les plus élémentaires qui devraient être condamnés par la justice, là où la torture et les procès iniques sont courants.
Cette condamnation à mort est illégale, nulle et non avenue, mais malheureusement, les violations des droits humains sont courants dans la justice nigériane… Par ailleurs, la plupart des dirigeants devraient être en prison à vie aussi ainsi que plusieurs anciens gouverneurs d'Etats nigérians.
Cecilia Ibru (membre d'une famille qui contrôle de nombreuses sociétés nigérianes est une des femmes les plus influentes du pays) a été condamnée à six mois de prison par le juge Dan Abutu, pour son rôle dans le prêt consenti par sa banque d’un montant de plusieurs millions de dollars, concernant un dossier lié à un vaste scandale financier et à renoncer à des fonds et avoirs de plus de 190 milliards de nairas (1,3 milliard de dollars, 900 millions d'euros),
James Ibori, 53 ans, qui a plaidé coupable devant le tribunal de Southwark, coupable après avoir été accusé de blanchiment d'argent, d'escroquerie et d'obtention d'un transfert d'argent de manière frauduleuse devant un tribunal britannique, a été condamné le 16 avril, à une peine de 13 ans de prison par le juge Anthony Pitts de la Cour de Southwark Crown à Londres. Les fonds détournés avaient pour fin d’acheter des résidences cossues en Angleterre et en Afrique du Sud, des véhicules de luxe et un jet privé. Le juge Marcel Awokulehin de la Haute Cour fédérale du Nigeria avait rejeté les 170 chefs d'accusation de corruption contre James Ibori.
Dimeji Bankole, l'ex-président du Parlement est l'un des plus puissants hommes politiques du pays. Il fut arrêté pour corruption en juin 2011 par l'EFCC, la commission anti-corruption du Nigeria. Il est notamment soupçonné entre autres, d'avoir détourné plusieurs millions de dollars et d’avoir falsifié des contrats. Il a été arrêté à son domicile d'Abuja, après y avoir farouchement résisté pendant près de quatre heures.
Son arrestation survient un jour avant le début d'une nouvelle législature, marqué notamment par la prestation de serment des nouveaux députés. L'homme est présenté comme étant un proche du président Goodluck Jonathan.
Les charges ont été remises au tribunal au nom de la commission par Festus Keyamo, avocat du ministère public, à la Haute cour fédérale d'Abuja.
Il n'a jamais été condamné !!!
Les arrestations et détentions arbitraires, la torture et les procès iniques sont caractéristiques de l’expérience de nombreux prisonniers nigérians.
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