10 jeunes prostituées nigérianes de retour dans le pays !

Le samedi 15 septembre 2012, l’Agence nationale Nigériane pour l’interdiction de la traite des personnes et autres questions connexes {National Agency for the Prohibition of Traffic in Persons and Other Related Matters (NAPTIP)} a annoncé le « rapatriement » de dix filles nigérianes, qui avaient été forcées de travailler comme prostituées à Abidjan (Côte d’Ivoire). Les filles qui sont originaires d’Edo, du Delta et de l’État du Rivers sont arrivées à Abuja où elles subiront des examens médicaux et psychologiques.

La mafia nigériane est responsable des trafics d'êtres-humains. Les jeunes femmes étaient forcées de se prostituer dans plusieurs pays du monde, les responsables connus comme les "maquereaux" ou "proxénètes", une activité illicite consistant à tirer profit de la prostitution d'autrui ou à la favoriser. Les femmes souvent originaires d'un pays pauvre ont l’illusion d’une vie meilleure avec un travail bien payé.

Selon OIM ( Organisation Internationale pour les Migrants), la présence de la mafia en Afrique rapporte plus de 100 000 euros par an. Les femmes vendues en direction de l'Europe doivent payer environ 70,000 euros pour retrouver leur liberté.

Le Nigeria a été rétrogradé de la catégorie un à la catégorie deux sur le Rapport 2012 du département d'État des États-Unis sur les trafics d'êtres humains.