Ce fonds de la Banque mondiale a été créé lors de la réunion du 4e anniversaire de l’Union monétaire de la Zone franc à Paris début octobre 2012, où étaient présents plus de 20 ministres africains des finances. La Banque mondiale est optimiste quant au fait que ce fonds aidera les États africains à se prémunir contre les risques inhérents aux contrats de concession pétrolière avec des investisseurs privés, et offrira également une assistance technique pour lutter contre les risques sociaux.
Les États africains n’ont pas vraiment besoin d’un fonds de la Banque mondiale pour profiter de leurs propres ressources naturelles. Le problème réside au sein des États africains eux-mêmes, qui refusent farouchement de faire profiter leurs populations locales de ces concessions pétrolières. Typiquement, une fois que les comptes bancaires des négociateurs des États et des administrateurs des États pétroliers en Afrique ont été crédités de quelques millions de dollars, ces gens-là ne se soucient pas des masses qui continuent de souffrir et dépérir dans la pauvreté. Au lieu de créer un fonds, la Banque mondiale devrait obliger les États africains à faire preuve de transparence dans l’utilisation de l’argent obtenu à partir de l’industrie pétrolière et gazière.
Par Chofor Che
Pour lire le texte complète, cliquez ici : L’Afrique a-t-elle besoin de la banque mondiale ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire